FERRANTE, ELENA
«À la maison elle vivait humble et fuyante. Mais je soupçonnais, exactement comme mon père, que hors de la maison elle riait différemment, respirait différemment, orchestrait les mouvements de son corps de manière à laisser tout le monde éberlué.» Delia est depuis longtemps habituée aux frasques de sa mère fantasque. Mais le jour où celle-ci est retrouvée mystérieusement noyée, Delia sinterroge. Qui était vraiment Amalia ? La clé se trouve peut-être au cur de lhistoire familiale. Dans latmosphère du Naples dantan, la quête de lhéroïne est parsemée de rencontres réanimant les violences du passé. Le regard quelle porte sur sa mère, à la fois tendre et douloureux, suit les inflexions dune plume sensuelle et désespérée.